Le Dressage, définition :
Le dressage constitue en premier lieu l'activité par laquelle l'être humain enseigne au cheval les comportements (avancer, s'arrêter, tourner, …) qu'il souhaite lui demander et les signaux par lesquels il les demande (voix, appel de langue, mouvements du corps, des mains, des jambes, des éperons, …). Le dressage est également une discipline olympique des sports équestres[1]. Il est souvent considéré comme la discipline mère des autres disciplines équestres. En effet, aucune autre discipline n'est envisageable sans un dressage préalable du cheval.
Le dressage est un art car la recherche esthétique du mouvement y prend une place prépondérante, et des principes tels que la légèreté, la décontraction, l'impulsion et l'amour sont indispensables à l'atteinte de « la belle équitation », afin de l'élever au niveau de l'art.
Historique :L'art du dressage se retrouve déjà chez les Grecs avec Xénophon. Afin de montrer l'excellence de l'apprentissage du dressage, un art équestre a été inventé pour permettre de mettre en valeur le cheval dressé et l'habileté de son cavalier, notamment par l'exécution de figures, appelées aussi airs, dont la difficulté d'exécution et d'enchaînement montre le degré d'excellence du couple formé par le cheval et son cavalier.
Le dressage fait sa première apparition aux jeux Olympiques de Stockholm en 1912 avec le saut d'obstacles (CSO) et le concours complet (CCE). Ces trois disciplines constituent ce qu'on appelle l'équitation classique au sein de la catégorie des sports équestres.
Dressage dans la compétition moderne : Cheval au trot allongéEn compétition, le dressage sert à tester la qualité de la communication entre le cheval et son cavalier.
Le couple évolue sur un terrain rectangulaire de 60 m sur 20 m et exécute une série de figures appartenant à un programme appelé reprise. Ce programme peut être imposé ou libre avec de la musique. Le programme libre s'appelle aussi Kür ou reprise libre en musique (RLM).
Le cavalier emploie des ordres aussi discrets que possible afin de paraître presque communiquer par télépathie avec sa monture. Paradoxalement, aux yeux d'un public non averti, une bonne exécution donne l'impression que la discipline est facile. Cependant, une bonne reprise en compétition n'est que le résultat d'années de travail intense.
Le jury, composé de deux à cinq juges, évalue l'aisance et la fluidité dans les mouvements du couple. Chaque figure est notée de zéro (figure non exécutée) à dix (exécution excellente). Le jury attribue aussi des notes d'ensemble permettant de juger un certain nombre de paramètres, dépendant du niveau technique de l'épreuve, tels que la précision de l'exécution, la soumission du cheval, la qualité des allures, l'impulsion, la position du cavalier, etc. Une note artistique est attribuée lors de la reprise libre en musique ; elle tient compte en particulier de l’harmonie de la reprise, de la chorégraphie et de la musique.
La note totale est exprimée en pourcentage. Une moyenne de 65 à 70 % est une bonne note en compétition nationale. En international, les plus grandes épreuves se gagnent entre 75 et 80 %, mais des cavaliers peuvent dépasser 80 % dans certaines épreuves. Le record en reprise libre est de 87,85 %. Il a été établi en 2006 par la Hollandaise Anky van Grunsven avec le cheval Salinero au concours international (CDI) de s'Hertogenbosch. En Grand Prix, la même cavalière détient également le record avec une note de 81,33 %. Elle est également la première cavalière à avoir obtenu plus de 90 % en note artistique.
Pas espagnol :