Le Highland

Le Highland est originaire des Hautes Terres du nord de l’Ecosse dont il porte le nom.
Il est encore méconnu et peu répandu en France, notamment dans la moitié sud.

Les reliefs et le climat du Massif Central conviennent parfaitement à son élevage.

Voici quelques informations le concernant :

Un peu d’histoire :

Elle est étroitement liée à celle de l'Ecosse.
Ses origines remonteraient à l’ère glaciaire, comme en témoignent les caractères archaïques fréquents de sa robe : raie de mulet, bande cruciale, zébrures aux membres.

Il est prouvé que de petits chevaux étaient installés, au VIIIe siècle avant J-C, sur les Hautes Terres arides et balayées par les vents, du nord de l’Ecosse.

Le Highland fut longtemps le partenaire des fermiers écossais qui l’utilisaient comme poney de travail polyvalent ou comme animal de bât : apprécié pour sa force et son agilité.

Il était également associé à la chasse au cerf à l’approche, son caractère confiant permettant à son cavalier de faire feu sans jamais l’effrayer. Son pied sûr le rendait capable de porter des carcasses de plus de 100 kg sur des pentes très escarpées. Il est encore utilisé pour cette chasse sur les terres du château de Balmoral, propriété de la famille royale.

Il fut employé comme cheval de combat lors des insurrections des partisans de la Maison des Stuarts (Jacobites), au XVIIIe siècle.
Il fit également la remonte de plusieurs corps de cavalerie de l’armée britannique, lors de la guerre de Boers, au début du XXe siècle.

Caractéristiques :

La taille du poney Highland varie de 1 m 32 à 1 m 50. Tous doivent avoir une bonne ossature, être étoffés en harmonie avec la taille. Ainsi ils sont plus forts et plus aptes à porter des charges que de nombreux poneys d'autres races de même catégorie.

Le poney Highland, quelque soit sa taille est compact. Son arrière-main est bien développée. Il doit avoir des allures droites et libres et montrer un vrai caractère "poney".

Tête : bien portée, large entre des yeux éveillés et bienveillants. La distance entre les yeux et le nez est relativement courte. Ce dernier ne doit être ni pincé ni pointu mais donner une impression carrée, grâce à des naseaux larges.

Encolure : puissante mais pas trop longue avec la partie supérieure convexe.

Epaule : bien en arrière, permettant au garrot d'être en place et bien sorti.

Corps : compact, le dos naturellement souple, les côtes arrondies mais bien descendues

Arrière-main : elle est puissante avec une cuisse bien descendue, forte et musclée ainsi que la jambe qui la prolonge.

Membres : les os ne doivent pas être ronds mais le plus ovales possible et durs. Les avant-bras sont forts, le genou large, le canon court, le paturon oblique mais pas trop bref. Les sabots clairs sont absolument interdits, ils doivent être noirs, durs et bien formés. L'avant-bras est bien orienté verticalement. Le jarret est sain, net et plat.

Crins et poils : en hiver, les poils sont nombreux sur la face postérieure des membres, les fanons sont fournis, mais en été, seuls ces derniers doivent rester. Les crins sont longs, soyeux sans être drus et abondants. la queue est attachée haut et gaiement portée. La robe d'hiver se caractérise par une épaisse couche de poils qui couvre un sous-poil doux et serré

Robes : toutes les teintes d'isabelle, de gris allant jusqu'au gris souris puis le noir, le bai brun et occasionnellement le bai et l'alezan brûlé aux crins cendrés. la plupart des Highland ont la raie de mulet et beaucoup ont des zébrures aux antérieurs. A part une légère marque en tête, aucun blanc n'est accepté, surtout chez les sujets mis à la reproduction