Le cavalier n’est pas seul avec son cheval.
L’une des particularités de l’endurance tient dans
la présence essentielle de son assistance. Sans elle, le cavalier ne pourrait pas valablement participer à la compétition tant sa présence et son action sont importantes pour l’issue des épreuves.
Lorsque le cavalier part sur la piste, son assistance, bardée de seaux et de bouteilles d’eau, part en voiture sur la route. Ils se croiseront aux
points d’assistances prédéterminés par l’organisateur de la course ou non interdits pour cause de sécurité.
Là, les chevaux seront arrosés pour les aider à
lutter contre la déshydratation, on leur offrira à boire, on jettera un œil sur leur état général, on renseignera les cavaliers sur la distance les séparant de leurs prédécesseurs et on s’efforcera de satisfaire aux besoins qu’ils expriment.
Aux arrivées intermédiaires des compétitions à vitesse non limitée, l’assistance s’occupera de tout ou presque dans le but de faire rentrer le cheval le plus rapidement possible dans l’aire de contrôle vétérinaire et arrêter le temps de course.
Qu’ils soient amis ou partie de la famille du cavalier, vous les verrez actifs et silencieux, précis le plus souvent. Ils sont partout, à la fois omniprésents et efficaces. Ils participent pleinement à la compétition et s’efforcent de répondre au mieux aux exigences de la situation et aux demandes de leur cavalier.
Si vous ne connaissez pas l’endurance et voulez apprendre à la connaître avant même que d’y participer, joignez-vous à une assistance durant une compétition et
vous vivrez ce sport de l’intérieur, vous le comprendrez aussi et l’aimerez sûrement.
Vous y sentirez ce mélange spécifique de rivalité et de convivialité qui fait l’une des particularités de l’atmosphère de ce sport.
Vous y verrez des compétiteurs farouches autant que fraternels. Vous n’y rencontrez pas de gagneurs solitaires et hautains. Vous y verrez un monde où le mot « compétition » peut toujours aussi rimer avec «
entraide » et «
joie de vivre ».