Vous l’aurez aussi compris, il n’est pas question de faire parcourir à son cheval des dizaines de kilomètres en plein galop sans arrêt d’un bout à l’autre du parcours. Cela serait aussi criminel qu’impossible.
Quelque soit le niveau de compétition,
les chevaux sont arrêtés tous les 10/20 ou 30 kms. Là, un
contrôle vétérinaire aussi complet que possible a lieu. Le rythme cardiaque du cheval est pris et ne doit pas dépasser des valeurs fixées règlementairement.
Sur les compétitions à vitesse non limitée (dite libre), lorsque le cavalier passe les lignes d’arrivée des étapes intermédiaires, le temps de course n’est pas arrêté. Il ne le sera qu’à l’entrée de l’aire de contrôle vétérinaire (appelée « vet-gate »). Pour ce faire, un temps limité est imposé.
Ainsi, se trouve maintenu au plus haut niveau
le critère numéro un de l’endurance : respect de la santé du cheval dans la compétition.
Celui qui demande trop à son cheval sur la piste (on dit qu’il « gère » mal) mettra plus de temps à « rentrer » dans l’ère de contrôle vétérinaire que celui qui a su « gérer » correctement l’effort. Ainsi, le plus rapide sur la piste n’est pas nécessairement le plus rapide à « rentrer » dans l’aire de contrôle et à arrêter ainsi le chronomètre. Si de grands changements se font sur la piste, des bouleversements importants s’observent aussi entre le passage de la ligne d’arrivée et l’entrée dans l’aire de contrôle.
L'inspection vétérinaire est un examen approfondi de l’état de santé du cheval. Il se termine par un contrôle des allures. Tout cheval présentant des faiblesses ou une fatigue prononcée est arrêté et le cavalier non classé.
Si le cheval va bien, une période de repos obligatoire de 40 à 50 minutes est observée avant le départ de l’étape suivante. Cette période est notamment mise à profit pour restaurer le cheval.
Sur les épreuves à vitesse non limitée, des examens complémentaires ont lieu avant la dernière étape (et, en cas de doute, au départ de toute autre, selon besoin). C’est alors seulement que le concurrent est autorisé à repartir.