Bilan 2012 de l'expérimentation "cheval territorial"

Le Haras national d’Aurillac est doté d’un atelier de formation et d’expérimentation.

Grâce à un partenariat avec les services technique de la ville d’Aurillac. Nous testons, adaptons, voir créons des matériels qui sont utilisés en conditions réels, dans le même temps ce partenariat permet de finaliser la formation des chevaux de travail en milieu urbain.

Contexte :

A l’heure du développement durable, le phénomène du cheval territorial (ou cheval cantonnier) prend de l’ampleur. Ce sont en effet plus de 200 collectivités qui se sont déjà lancées à l’échelle du territoire français, et les initiatives continuent de fleurir.

Pourtant, l’Auvergne fait exception à cette tendance de retour du cheval en ville ; le nombre
d’initiatives auvergnates en lien avec le cheval territorial se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main. Et ceci malgré le fait qu’il s’agisse là de la première région d’élevage de chevaux de trait de France (toutes races confondues), ce qui constitue un avantage potentiel considérable.

C’est dans ce contexte que la ville d’Aurillac a choisi de passer début 2012 un marché de services à procédure adaptée « Prestations cheval cantonnier » avec le Haras national implanté sur son territoire. Ce marché confie au Haras des prestations de collecte (certaines
régulières, d’autres plus ponctuelles) ainsi que de tonte, cette dernière se faisant à titre expérimental. Aurillac devient donc la première commune d’Auvergne à concrétiser un projet « cheval territorial » plus durable que le simple événementiel. De son côté, le Haras national, fort de son expérience dans le domaine équin, et notamment en attelage, a à sa disposition une écurie de six chevaux territoriaux : un Percheron, trois Bretons et deux Comtois.

Les prestations de collecte :

De façon ponctuelle, il s’agit du ramassage des cartons en centre-ville pendant le Festival International du Théâtre de Rue, événement durant lequel le centre-ville est interdit aux véhicules motorisés pendant 5 jours. Une dizaine de mètres cube de cartons sont alors collectés
quotidiennement par l’équipe hippomobile.

De façon ponctuelle toujours, le cheval cantonnier permet également de collecter les sapins de Noël en centre-ville après la période des fêtes (tâche effectuée sur deux jours) ; les volumes collectés sont de l’ordre de la centaine de sapins. Ces deux prestations correspondent chacune à un trajet de 4 km par tournée, effectué en trois heures.

De façon plus régulière, le cheval cantonnier est assigné au ramassage des poubelles du Parc Hélitas d’Aurillac (au rythme de 1 jour/semaine au printemps et 3 jours/semaine en été) et des deux cimetières de la ville (2 jours/semaine toute l’année). Ainsi, les jours de collecte couvrant à la fois les cimetières et le parc, ce sont 48 poubelles au total qui sont vidées sur un trajet de 6 km, le tout pour une durée de travail de deux heures (ce temps de travail ne comprend pas la préparation du cheval ni le trajet entre le Haras et le point de départ des tournées).


Le matériel :
L’avant-train a été acheté par le Haras, et a été conçu par Bernard Michon.

La remorque à timon (contenance de 1500 kg) a été achetée par la mairie d’Aurillac et est prêtée au Haras pour la prestation. Pour ne pas avoir à systématiquement la transporter sur les lieux de travail, cette remorque reste en stationnement à l’un des deux cimetières, l’autre cimetière et le Parc Hélitas étant proches.
Dans la remorque sont installées cinq poubelles type jardinage (100 L), dans lesquelles sont
déversés les déchets à collecter. Ce système favorise le transfert des déchets ainsi collectés dans les bennes à ordure situées à l’entrée des cimetières et du parc. Lors du ramassage de sapins après les fêtes, les cinq poubelles sont retirées de la remorque.

Lors du Festival International du Théâtre de Rue, la benne basculante permet de vider directement dans le centre de collecte.

Concernant le harnais, l’effort à fournir par le cheval ne nécessitant pas de collier, celui-ci est donc équipé d’une bricole.

Les chevaux :
Pour les collectes régulières (parc et cimetières), un seul cheval est attelé.

Cheval, harnais et personnel arrivent en camion depuis le Haras, éloigné d’environ 5 km (soit un peu moins de 10 minutes de trajet) du point de départ des tournées, qui est toujours le cimetière où est stationnée la remorque. Pour être le plus « rentable » possible, il est important que cette distance écuries-chantier de travail soit la plus réduite possible.

Pour les collectes plus ponctuelles (les sapins après Noël et les ordures ménagères pendant le Festival International du Théâtre de rue), deux chevaux peuvent être attelés, la quantité de déchets collectée étant plus importante.

Le personnel :

Ce sont deux employés du Haras qui assurent la prestation « cheval territorial » auprès de la ville, l’un en tant que meneur et l’autre en tant que groom et rippeur. L’un a un galop 6 d’attelage, l’autre un galop 5.

La tonte expérimentale :
Depuis le mois de mai, des interventions de tonte ont lieu sur un espace engazonné appelé « Plaine de jeux », le quartier de Marmiers étant un quartier résidentiel. Cette prestation doit permettre de tester l’efficacité de la tonte hippomobile, ainsi que de déterminer le mode opératoire le plus approprié, pour trouver une réponse aux nombreuses questions qui accompagnent la mise en place de cette activité : quelle fréquence de tonte est nécessaire, combien de chevaux doivent être attelés, quels réglages sont à effectuer sur la machine,…

La commune d’Aurillac a ainsi accepté que des essais soient réalisés sur la moitié de la Plaine de jeux (0,5 ha), l’autre moitié étant laissée en l’état dans le but d’être fauchée ; les bordures de l’ensemble du terrain sont tondues avec une machine motorisée pour mieux pouvoir comparer les résultats.

Le matériel :

Sur l’avant-train est attelée une tondeuse hélicoïdale à 5 éléments. Ce modèle a été choisi pour son prix compétitif, mais aussi pour sa légèreté et sa facilité d’entretien. En effet, chaque élément pèse seulement 18 kg, et peut être changé indépendamment des autres. Ainsi, bien en-dessous de la moyenne pour ce type d’outil, la tondeuse pèse donc un total de 100 kg, ce qui la rend manipulable par deux adultes (sans besoin d’assistance mécanique) et facile à tirer par un seul cheval (ce qui réduit d’autant plus les frais à payer pour le commanditaire).

Le poids de la tondeuse permettant de la charger à la main, l’équipe peut donc se rendre directement en attelage sur la Plaine de jeux en attelant ladite remorque à l’avant-train, ce qui est d’autant plus facilité par la faible distance à parcourir (1,4 km environ).

Les chevaux :
Des essais ont été réalisés avec un cheval harnaché en bricole, puis deux chevaux harnachés en collier. Le but était de déterminer si le travail de deux chevaux permettrait de diminuer les à-coups sur les éléments de la tondeuse, et de rendre le travail de coupe plus régulier, et donc, plus efficace. Il est certain que la tonte à un cheval est la plus rentable économiquement parlant.
Il s’est révélé que deux chevaux permettent de tondre plus longtemps (l’effort par cheval étant moindre) et effectivement de façon plus régulière.
Le personnel :
Ce sont les deux mêmes employés du Haras qui assurent l’expérimentation tonte. Un employé seul ne pourrait pas manipuler la tondeuse.

Désherbeuse mécanique

La désherbeuse testée était jusqu’à présent utilisée avec un tracteur ; la commune a voulu savoir si la prestation pouvait être réalisable par le cheval cantonnier. Les essais ont été réalisés sur un boulodrome (surface de 100 m²) ainsi que dans les allées d’un espace de promenade
de la ville(soit 300 m,réalisés en 2 heures).

La commune, enthousiasmée par les résultats de l’essai, souhaite renouveler l’experience dans d’autres conditions.

Le matériel :
Il s’agit d’un modèle TDM 130, d’un poids de 200 kg de marque YVMO et doit permettre de désherber les allées piétonnes et chemins depromenade. Sa conception veut qu’elle soit pourvue d’un système d’attache à trois points pour être attelée à un tracteur ; il a donc fallu lui apporter les modifications nécessaires pour qu’elle soit compatible avec le point d’attache
de l’avant-train.

Les chevaux :
L’essai a été réalisé avec un seul cheval attelé : le Percheron a vaillamment mené sa tâche à bien, mais le travail à fournir est conséquent en raison du poids de l’engin et de la résistance du sol (un tel type de travail est comparable à celui fourni au labour). Le cheval doit par conséquent être bien entraîné, et un travail en paire est envisageable.

Désherbeuse thermique

Le principe du désherbage thermique est la pulvérisation d'eau chaude sur les adventices, ce qui a pour conséquence de faire éclater les cellules de ces végétaux indésirables.

Techniquement, une cuve de 2000 L est installée dans une remorque à timon, et est équipée d'un moteur électrique qui se recharge avec du courant 380 V. L'ensemble est pourvu de deux lances : lorsque les deux lances sont utilisées, l'autonomie de travail est de 4 heures, 8 heures si une seule des lances est active.

Ce chantier était le plus compétitif par rapport au système motorisé équivalent, en raison de la faible vitesse que doit adopter le véhicule pour s'adapter au pas de l'opérateur manipulant la lance. En effet, un véhicule "classique" doit continuer à faire tourner son moteur même à l'arrêt, et est de toute façon obligé de rester en première vitesse la plupart du temps. Autant d'énergie fossile consommée qui n'est pas nécessaire pour un équipage hippomobile, qui n'en avance pas moins au même rythme. Cependant, l'essai a été jugé non concluant en raison du prix élevé de la machine.

Voici un point sur nos expérimentations 2012. Cette expérimentation se poursuit et se développe en 2013. Nous vous garderons informés.

Merci pour l'info, et bonne continuation à cette expérimentation

c'est génial, ça avait l'air de ne pas vouloir prendre en Auvergne malgré une tentative réalisée par un vendeur de matériel hippomobile (H2C avait mis un post sur le sujet, il avait fait un test sur une journée à Tauves ou la Tour d'Auvergne (dans ce coin là) avec son cheval de trait, c'était organisé avec l'école d'ingénieurs agro de Clermont (VetAgro Sup) et la mairie bien sûr).

Depuis des années je m'intéresse au sujet, et je désespérais de voir que l'Auvergne restait en dehors de cette tendance qui augmente partout en France.

A un Sommet de l'élevage il y avait eu une conférence sur le sujet, plusieurs communes hors Auvergne sont venues présenter leur expérience avec leur(s) cheval(aux) territorial(aux). ce qui était intéressant c'est de voir la multiplicité des cas : la commune peut être propriétaire des chevaux (du matériel aussi) ou seulement faire appel à un prestataire ; les tâches sont variées, et parfois incluent le transport des écoliers ou du Père Noël...

j'ai plusieurs questions (désolée, yen a beaucoup!) :

- l'Auvergne est la 1ère région de production de cheval de trait, les stats le prouvent, mais ne prouvent pas que l'Auvergne peut fournir beaucoup de chevaux adaptés à la traction si un gros travail n'est pas réalisé auprès des éleveurs? je fais partie du syndicat des éleveurs du 63, peu d'éleveurs produisent des chevaux avec une locomotion parfaite, la production part principalement vers la boucherie. Je reconnais facilement qu'il a y a eu de l'amélioration sur la locomotion par rapport aux première années où j'allais aux concours d'élevage, j'ai commencé en 1996 quand je voulais m'installer débardeur. de +, dans tous les concours d'élevage où je vais encore (mais de moins en moins), je vois que les modèles bien adaptés à la traction, sont souvent recalés, ce qui est recherché ce sont surtout des modèles trop "lourds"?

- les 6 chevaux sont des étalons?

- si la remorque a un timon, il est impossible d'atteler qu'un seul cheval? elle doit avoir timon et brancards?

- elle pèse combien à vide la remorque?

- désherbage thermique : même si ça a été abandonné, vu le poids à tracter (cuve de 2000l+pompe+remorque), 2 chevaux en bricole auront forcément des blessures au poitrail et à l'épaule à long terme? et d'où vient l'électricité pour la pompe?

- désherbage mécanique : il existe déjà des tondeuses hippomobiles, ça aurait évité d'adapter une tondeuse tractée normalement par un tracteur? c'est peut-être une question de coût? (pour info, à chaque Sommet de l'élevage il y a des démos de cette tondeuse)

Vos questions sont intéressantes.

Pour la première, c'est une observation assez juste. Les concours modèles et alures jugent un idéal de race. Cet idéal de race n'est pas toujours un idéal de travail. Ca peut paraitre paradoxal. Nous espérons pouvoir former des chevaux qui seront proposés à certains de nos partenaires à un meilleur prix. Reste qu'il est difficile aujourd'hui d'identifier les éleveurs qui produisent des chevaux. C'est un sujet sur lequel nous devons progresser.

Pour la seconde, oui, le piquet d'attelage est pris sur nos chevaux propres. Aujourd'hui il est de 12 entiers : 6 comtois, 4 bretons, 1 cob et 1 percheron.

La remorque est à brancard, c'est une erreur, merci de l'avoir souligné.

Pour le désherbage thermique, la bricole a été utilisée pour un essai ponctuel. Sur le long terme, un attelage à collier est effectivement recommandé. L'électricité du moteur provient d'une batterie.

Le désherbage mécanique est un rabot de piste qui était initialement tiré par un tracteur (sans grand succés, car le tracteur tire de manière linéaire alors que le cheval s'adapte à la dureté de la tache). Il est propriété de la mairie, ce n'est pas un achat nouveau. Pour la tonte, nous avons depuis acheté une nouvelle tondeuse hippomobie, en effet plus souple et plus simple à mettre en oeuvre. En n revanche, les tondeuses du commerce ne permettaien pas d'avoir une largeur de coupe de plus de 2 m telle que nous l'obtenons avec notre outil.

Nous ferons prochainement un point sur l'acualité de ce petit laboratoire. Merci de votre intérêt.

merci d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.

modèles et allures : ce n'est pas vraiment paradoxal, le but recherché est un cheval qui produit des poulains principalement destinés à la viande depuis les années 50, et les aplombs + l'angle de l'épaule sont rarement pris en compte pour ça, sans vouloir polémiquer, ce n'est pas mon but du tout, pour côtoyer de nombreux éleveurs de chevaux dits lourds, je connais bien le contexte.
sans compter aussi que dans le choix des chevaux pour le travail, les chevaux à robe foncée (bais surtout) sont apparemment plus adaptés pour supporter un harnais sur le dos avec les frottements.

pour progresser, les concours d'élevage jeunes chevaux avec l'option utilisation, permettront sûrement de trouver quelques éleveurs. Pour avoir discuté avec certains dans le 63 et le 15, il y en a qui essaient de vendre des poulains pour l'utilisation (attelage de loisir, équitation, ou travail (viticulture, maraichage)).
j'ai travaillé en 2009 sur un projet qui concernait l'interêt de l'élevage du cheval de trait dans 31 exploitations agricoles des départements 15, 43 et 63, les débouchés de l'élevage étaient principalement la viande, ensuite le renouvellement du cheptel, et en dernier, un tout petit % de à peine 7% (de tête) revenait à l'utilisation mais en loisir, rarement en travail.

Encore quelques questions :

- les étalons destinés à devenir des chevaux territoriaux vont être retirés de l'élevage? il y aura un roulement? même si le roulement me parait peu envisageable vu le temps qu'il va falloir passer à former les chevaux à ce travail?

- pas de souci pour le timon ou les brancards, c'est juste que je me demandais comment c'était possible même si ça se pratique dans certains pays, mais les pauvres chevaux ne sont pas à la fête.
mais alors comment avez-vous fait pour l'expérience où la remorque était tractée par 2 chevaux avec un collier? 1 dans les brancards et l'autre à côté, mais là la traction n'est pas hyper efficace en décalant un cheval par rapport au milieu de la remorque?

- le marché de services est fait juste pour une année budgétaire ou pas?

j'attends avec impatience le point sur la suite de l'expérimentation, et le bilan pour savoir si Aurillac continue l'expérience.

Pour les modèles, le paradoxe s'explique en effet. Il n'en est pas moins difficilement acceptable pour certains éleveurs. Nous avons entrepris un travail d'évaluation du potentiel "travail" du cheptel auvergnat. Ce sera un travail long car nombres de ces éleveurs sont en marge de la filière. Notre but à terme serait de pouvoir orienter la demande qui peine parfois à trouver localement.

Les étalons du piquet d'élevage ont des raisons différentes d'y être affecté : certains ont trops de filles sur le territoire, d'autres ont une libido timide qui n'est plus compatible avec les nouvelles exigences du service de la monte ou une qualité de semence qui ne permet plus l'insémination artificielle, certains sont depuis retourné à la reproduction, certains encore font une double carrière, d'autre encore sont de jeunes étalons que nous travaillons afin de les mettre en souffle et en muscle. Chaque cheval a son histoire, il n'y a pas de cas général. l faut savoir que notre expérimentation porte tout autant ur notre capacité à former et certifier des chevaux territoriaux que ur le matériel. D'où notre volonté de former un nombre de chevaux importants.

L'avant train dispose d'un timon et de brancarts amovible, il peut donc etre attelé à 2 en collier comme seul en brancard. L'avant train n'ayant que 2 roues il doit être attelé à un apareil ou une remorque pour être stabilisé et éviter des accidents de palomier. nous travaillons à élaborer une sécurité du type curricle.

Le marché de service estsur la base d'une année budgétaire. Il est reconduit en 2013 sur une forme probablement un peu différente, plus étendue et plus diverse.

c'est génial si la demande vient des éleveurs en marge de la filière, et qui avaient du mal à trouver leur place dans les concours modèles et allures.
dans le 63 le syndicat des éleveurs a déjà des bases pour vous aider je pense (il repère les éleveurs ayant une activité d'attelage par ex).
j'avais commencé à faire une liste d'éleveurs, ayant souvent eu des demandes de gens voulant se mettre à l'attelage et cherchant un cheval de trait.

je ne sais pas si la demande en cheval territorial va être forte en Auvergne, mais c'est déjà bien de pouvoir proposer des chevaux formés à ce travail.
et si la ville d'Aurillac est satisfaite de l'expérience, ça devrait marcher ailleurs.

pour l'avant-train je n'avais pas compris que vous aviez les 2 systèmes (attelage à 1 (brancards) ou en paire (timon)).
merci pour les infos, c'est plus clair maintenant.

Le cantal n'est pas un département d'avant garde au regard du cheval, que ce soit au niveau de la randonnée, de nombreux circuits s'offrent à nous mais combien vers chez nous (Cézallier et Massif de la Pinatelle ne sont pas entretenus et souvent fermés il faut quelques fois ouvrir une vingtaine de travers et même parfois des barbelés. Un article est paru dans la revue Randonner à cheval à ce sujet.
Pour ce qui est du cheval cantonnier, pratiquant l'attelage depuis 15 ans et avec mon galop 5 j'avais fait une proposition bénévole de ramassage de tri sélectif pour inciter les gens à trier (les points d'apport trop éloignés) mais cela n'a pas eu d'écho,
Le Parc des volcans et d'autres lieux du même type pourraient se doter éco-gardes à cheval comme cela se voit dans certains parcs naturels et même en ville

Je suis agréablement surprise de savoir qu'Aurillac est grâce au Haras une ville où le cheval prend sa place mais pourquoi n'en parle-t-on pas dans la presse ou autres médias locaux cela inciterait peut-être d'autres maires à y réfléchir !

Il y a des communes où le transport des personnes agées pour les courses se fait en voiture hippomobile, outre l'utilité elles prennent plaisir à se faire transporter au rythme du cheval "comme au bon vieux temps" certaines communes font même le ramassage des enfants pour l'école.


En tout cas félicitations pour vos initiatives.

Merci à vous

Nous travaillons (notament avec le CRTE) à la mise en place de parcours d'attelage balisés dans le Cantal. A partir d'Avril, nous aurons une stagiaire qui fera un travail de plusieurs mois dessus.

Pour les initiatives individuelles et bénévoles, elles sont trés bonnes. N'hésitez pas à nous contacter justement : nous sommes aussi un point d'appuis et de médiation.

Pour ce qui est de la presse, elle se fait l'écho de ce qu'elle souhaite, ça s'applle la liberté de la presse et c'est fondamental. Voila pourquoi nous diversifions notre communication. Ceci étant dit, Sabot avait consacré un article sur le cheval territorial à Aurillac.

n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez des parcours sur la région de Chalinargues (lieu d'installation du Pôle équestre) et le Massif de la Pinatelle. Nous avons avec plusieurs bénévoles fait des actions d'entretien (élagage, aplanissement des ornières) dans la forêt de la Pinatelle car certains chemins se ferment naturellement.
Je suis à votre disposition.

Pour Sabot bravo mais désolée je lis surtout Attelage Magazine et randonner à cheval.

Du 3 au 5 avril aura lieu à Aurillac, dans le parc de Tronquiére la semaine du développement durable.

Le Haras national d'Aurillac y fera une démonstration de ses outils d'entretien ainsi que de labour et de débardage.

Vous pouvez voir d'ores et déja quelques photos de nos exercice de débardage sur notre blog.


http://hnauvergne.blogscheval.net/album/debardage/

merci pour l'info, si un jour vous souhaitez vous rendre compte de la difficulté des parcours d'attelage dans ma région je suis à votre disposition avec ma jument et ma voiture

un avis sur ce qui a été fait

avant tout felicitation au haras toute les actions qui sont bien mené permettron peu etre un jour de changer l'opinion de beaucoup de gens qui dise que utilisé le cheval ces revenir en arriere
la collecte des dechets devrais etre generalisé dans toutes les aglomerations avec le systeme de conteneur de veolia testé et approuvé grandeur nature
en aglomeration les chevaux sont economiquement moin chere que les camions
pour les autres testes ce qui ai dommage ces que plien d'essais sont fait mais pour moi trop peu mediatisé et surtout tres mal mediatisé
car il faut restez lucide la seule chose qui interesse les elu et le cout economique et sa malheureusement personne en parle
dit a un elu le cheval coute le meme prix que la motorisation il serac peu etre interessé
prouvé lui avec des essais chiffré que le cheval coute moin chere la il commence a vous prendre au serieux
je vois que les haras font aussi du debardage
la notre gros probleme et que trop peu de responsable forestier regarde le coute d'exploitation dans sa totalité
exemple:
quand apres un chantier mecanisé le cout de remise en etat et de plusieur jours ou semaine de tracto pelle ou qu' il reste plus un seul jeune arbre non abimé
faut m'expliqué pourquoi les chevaux sont pas la

voila ceci et juste mon avis

tout à fait d'accord Mille

tennessee a écrit:

tout à fait d'accord Mille

Merci de vos commentaires. Je rappelle que le haras d'Aurillac ne fait pas de débardage mais des démonstrations de débardage.

Le débardage est un métier, comme d'autre, il s'apprend.

Notre but est surtout de montrer l'efficacité du système, son caractère non destructeur. Nous travaillons avec des collectivités territoriale pour les sensibiliser aux avantages de cette technique, y compris économique.

Par ailleurs, ces démonstration nous amménent parfois à rencontrer des propriétaires forestiers souhaitant faire débarder leur bois. Nous remercions ceux qui seraient intéressés pour répondre à ce type de demande de nous contacter

d'accord
moi je veux bien un nom et une adresse en mp a qui adrtessé une documentation

merci

En ce moment nous remettons en pâture une parcelle qui n'a pas été exploitée depuis au moins 40 ans il y a des buissons (on a règlé leur cas) des arbres assez gros et surtout des noisetiers costauds qui font des barres à trainer car on ne peut pas y accèder en tracteur car trop pentue pour un tracteur 2 roues, je dois dire que le cheval nous aiderait bien.....

faut demander des devis a des debardeurs tennessee