Se débarrasser des ronces

Je confirme : je n'ai que des petites parcelles car on ferme le grand pré d'un hectare pour le foin dès mars, comme tu me l'as conseillé, Gitequestre.

Lorsque dans l'une c'est "rapé", on passe la tondeuse, on laisse une semaine ou deux, et on remet les kikis dedans.

En discutant avec un agriculteur de l'ancienne génération, j'ai appris qu'aux temps jadis, avant de fermer une parcelle pour laisser monter le foin, on "amorçait" l'herbe en faisant paître par exemple sur une petite semaine. Il paraît que ça démarre la pousse de façon plus franche...

Pour les ronces : Acheter ...un lama, peut-être...

Il faut privilégier la coupe des ronces le jour du renouvellement de la lune
(marquée sur certains calendriers par la lune noire.)

Le purin d'ortie à ma connaissance est un super engrais pour le sol.

Si vous mettez du purin d'ortie au pied d'une ronce, ça va la booster, non ??

Je suis pas un grand specialiste en culture, mais mon voisin qui est un pro de la chose, m'a donné des pieds de tomates à planter hier et m'a conseillé de mettre dans le fond du trou de chaque pied, un peu d'ortie à crouvrir avec un peu de terre pour qu'elles ne brûlent pas les racines des pieds de tomates. Je pense donc que c'est un bon engrais.

oui le purin d'ortie est un bon engrais mais un peu long à mettre en oeuvre

et encore oui Macri, faire déprimer une parcelle va favoriser une très belle pousse d'herbe , nous le faisons,on fait faire un passage aux génisses sur toutes nos parcelles qui sont utilisé pour faire les foins

Le purin d'ortie pue horriblement, mais est un trésor pour la terre, et en pulvérisations contre les pucerons.

Personnellement, je la consomme en soupe et en infusion pour soigner mes douleurs articulaires et complémenter mes apports journaliers en sels minéraux.

Macri a écrit:

Je confirme : je n'ai que des petites parcelles car on ferme le grand pré d'un hectare pour le foin dès mars, comme tu me l'as conseillé, Gitequestre.

Lorsque dans l'une c'est "rapé", on passe la tondeuse, on laisse une semaine ou deux, et on remet les kikis dedans.

En discutant avec un agriculteur de l'ancienne génération, j'ai appris qu'aux temps jadis, avant de fermer une parcelle pour laisser monter le foin, on "amorçait" l'herbe en faisant paître par exemple sur une petite semaine. Il paraît que ça démarre la pousse de façon plus franche...

Moi aussi je confirme, mon "mentor" en pature m'a conseillé de faire la même chose, on laisse monter 10/15 cm ont fait paître jusqu'a ce qu'il ne reste 1 cm voir moins (2/3 millimètres suffisent pour reprendre il semble), on fauche les refus, et on remet de nouveau. J'ai coupé en 3 la parcelle dont une où j'ai mis personne car très massacrée cet hiver. Je viens de faucher au rotofil (j'ai pas de tondeuse autoportée... dommage) ce qui est monté avant que les mauvaises herbes germent et j'ai mis de l'engrais (juste avant un coup de pluie mais j'espère qu'il pleuvra plus cette nuit). Du coup j'ai pas de ronce mais heureusement que j'ai pas 3 hectares car je serais pas couchée !

c'est pour cela que les petites parcelles de 3000 m2 c'est l'ideal pour l'entretien et ça limite le gâchi! c'est sûr, ça fait tourner les chevaux plus souvent, mais c'est plus facile pour couper les refus car ça met moins de temps pour le fauchage et ça permet de garder les patures plus propres. Personnellement j'ai 9 parcelles qui font à peu près cette dimension qui me suffisent à nourrir 2 chevaux en herbe de mai à août en attendant que je leur ouvre en pature les 3 hectares de prairie une fois que j'y aurai fais mon foin et que l'herbe aura repoussé un peu. (20 cm suffisent)

C'est vrai, en matière de rendement, les petites parcelles de moins d'un hectare, même pour la culture de céréales, sont bcp plus rentables, aussi bizarre que ça puisse paraître.
Christian Soltner, ingénieur agronome qui a écrit nombre d'ouvrages hyper intéressants et donne des conférences en France, a conduit des études sur le bocage, entre autre, et en est arrivé à cette conclusion : en dessous d'un hectare, en milieu bocager (protégé par des haies vives) la parcelle est mieux armée contre l'érosion des sols (ruissellement et déperdition à cause du vent) et donc plus rentable.
Ces études sont passionnantes, surtout son bouquin intitulé "bandes enherbées et autres dispositifs bocagers" ou il parle des bienfaits d'entretenir les haies et d'aménager, sur le bords des champs cultivés intensivement, les bandes herbeuses qui vont filtrer les engrais et pesticides.

Le problème, à présent, c'est que les haies souvent "gênent" les cultures intensives. On arrache les chênes, les haies, on fait drainer le terrain.
Bon, je dérive...

Si cela peut vous intéresser je vous joins le lien vers le site de Soltner

http://www.soltner.fr

Sacha a écrit:

bandj a écrit:

Une biquette

ou un lama mais déjà que mes voisins on déclarés personna non grata les ânes du quartier parcequ'ils troublent leur sommeil du dimanche matin......j'ai peur que la biquette ça ne le fasse pas trop.
Je vait tenter le gros sel, ça me paraît une bonne solution facile à mettre en oeuvre, sans danger .Car le tracteur ne peu malheureusement pas passer, car les ronces ont envahi un tas de terre végétale que nous avions fait entrer en prévision de notre futur jardin et cela fait un monticule très haut peu franchissable.

Yes le lama est complétement silencieux écologique se mari à merveille avec les chevaux plait souvent aux voisins reste le rois du débroussaillage ,n'abîme pas les terrains et pour finir demande peu d'entretien que du bonheur

C'est vrai que les haies sont une bénédiction pour les prairies. Non seulemen elles forment des barrières naturelles pour contenir le bétail ou les chevaux, mais en plus elles forment un abri naturel contre le vent, empêchent partiellement le ravinage en cas de fortes pluies et sûrement encore tout un tas de choses qu'on ignore. Le Bourbonnais est un pays de bocage. Personnellement toutes mes terres sont entourées de haies que j'entretien chaque année pour les maintenir à environ 1.80m de hauteur.

Justement en parlant de haie... je voudrais en reconstituer une sur le flan Nord de mon terrain (qui autrefois était cultivé en blé et on a donc tout supprimé... bref) que dois-je mettre comme type d'arbustes ou autres non nocif pour les dadous ?

Dans notre bocage bourbonnais, nos haies vives sont faites de Aubépine, épine noire (prunelier), érable, orme, charme, fusain d'Europe (attention, nocif), merisier, noisetier, acacia faux-robinier, frêne.

Il faut savoir que les charmes ont cet avantage de ne pas perdre leur feuillage l'hiver : les feuilles meurent, mais restent fixées aux branches : un bon écran contre le vent. Encore faut-il les tailler au moins une fois par an pour qu'elle reste dense.
Un des bouquins dont je fais référence plus haut, explique qu'une haie comprend plusieurs étages : les herbacées, puis plusieur sortes d'espèces de tailles différentes, qui se complètent parfaitement pour entretenir cet écran naturel et la faune qu'elle abrite : rongeurs, hérissons, oiseaux.

En trois ou quatre ans, tu obtiens une haie qui commence à faire son office.

du noisetier, du chêne, du buis, des épines noires, aubépine et d'autres trucs que je ne connais pas, sans oublier les ronces qui elles vont venir s'inviter toutes seules! Personnellement je fais une taille verticale à la débrousailleuse à lame juste devant ma clôture électrique vers le mois de juin et une taille sur le dessus avec un broyeur de haie au mois de septembre.

tu mets des épines noires ? c'est pas un peu dangereux pour eux ? en fait le lourd de ma voisine a été en avaler et elle a faillit y laisser la peau. Pour les ronces y a pas de problème elles sont déjà là et je les laisse bien, mais ce n'est pas assez haut. sinon le noisetier ok mais y vont le manger aussi non je les ai vu éplucher certains, aubépine c'est le cynorrodhon ? car ça j'en ai plein je peux donc replanter.

Et bien en fait, ici personne ne plante jamais rien au niveau des haies, elles poussent naturellement. Je ne fais que tailler les miennes. Les animaux n'y touchent pas, ils ont bien meilleur à trouver au niveau du sol des patures!

Royal_63 a écrit:

tu mets des épines noires ? c'est pas un peu dangereux pour eux ? en fait le lourd de ma voisine a été en avaler et elle a faillit y laisser la peau. Pour les ronces y a pas de problème elles sont déjà là et je les laisse bien, mais ce n'est pas assez haut. sinon le noisetier ok mais y vont le manger aussi non je les ai vu éplucher certains, aubépine c'est le cynorrodhon ? car ça j'en ai plein je peux donc replanter.

Ici, les épines noires sont partout. Les haies en sont pleines et les prunelles nourrissent les oiseaux une bonne partie de l'hiver.
Les cynorrodons sont les fruits de l'églantine qui est l'ancêtre de nos rosiers. Mais l'églantier ne t'apportera pas la fourniture de ta haie : il pousse tout en hauteurs, comme une ronce et retombe.
L'aubépine est un arbuste qui peut monter jusqu'à 4 mètres, fleurit blanc et fait des bouquets de fruits rouges très prisé des oiseaux car ils tiennent attachés aux branches presque tout l'hiver, et hyper vitaminé. Mon cheval en grignote qques rameaux nouveaux dès le printemps.


Pour ce qui est des arbres toxiques, chêne, marronnier et compagnie, les haies viennent comme le dit Gitequestre toutes seules, les arbres se plantent sans l'intervention de personne, et donc il y a de tout.

Comme il le dit si bien, les chevaux ont à faire le nez parterre, il est rare qu'ils aillent chercher en l'air dans les haies...
Mon cheval doit avoir des chromosomes de girafe : il adore grignoter les rameaux tous tendres du printemps, mais ça s'arrête là !

J'ai planté les clôtures électriques à 1.50 m de la haie vive, comme ça nous pouvons passer à pieds pour cueillir les mûres et aussi broyer les herbes hautes qui font masse sur les fils.

Gitequestre, on peut effectivement avoir la chance de posséder, comme nous, des parcelles pas trop ravagées par le "remembrement" qui a défiguré bcp de paysages ruraux...mais si on veut obtenir une belle haie touffue sous trois ou quatre années, c'est bien de planter pour aider la nature.
Chez moi, en cinq années de "jachère" sur une bande de cinq mètres sur 30, au bout de mon pré sans aucune protection des vents de sud-ouest, j'ai obtenu, sans rien faire, sept chênes rouvres, trois noyers, deux merisiers, un acacia, un frêne...

Merci, le vent ! merci les rongeurs et oiseaux qui trimballent les fruits et les graines.

A defaut de planter des arbres, lorsque je taille les haies, je laisse de côté les jeunes pousses de chênes. J'en laisse pousser également là ou il n'y a pas de haies, aux endroits où passent mes clôtures électriques dans les petites patures dont j'ai parlé plus haut. En 2 ans j'ai ainsi réussi à avoir quelques jeunes chênes de 2 mètres de hauteur. ça pousse vite au début, mais ça se calme ensuite...

En fait nous avons fait une barrière en accaccia à 1,80 m de haut pratiquement. 3 hauteurs, largeur de 3 mètres. Derrière beaucoup de ronces qui ont poussées, donc la barrière se noye dans la masse. Pas de clôture électrique. Je voudrais m'en servir un peu de "support" pour une haie naturelle. Je vais donc trouver quelques unes des plantes que vous m'avez cité. J'ai bien des chênes qui essaye de pousser, mais ils les mangent quand ils tombent dessus (je ne parle que des jeunes pousses)

C'est vrai qu'il est important de laisser un espace entre les arbustes et la clôture pour cette raison.
J'ai un petit pré qui d'un côté n'avait qu'une ^clôture naturelle : vieux pruniers, rejets de pruniers abatardis, laurier sauce, puis des saules, d'autres arbustes.

Les chevaux m'ont tout d'abord bouffé ce qui dépassait des pruniers, ont ratiboisé ce qui dépassait du laurier sauce.
Les saules qui bordent un tout petit trou d'eau y passent aussi, mais le saule comme chacun sait, supporte des tailles sévères et repart du pied.

Mais le piétinement et les grignotages ne laissent aucune chance à la germination des glands ou implantation d'autres petits plants.